Ouest-France – 10 octobre 2016

Consommer citoyen,

déjà 300 adhérents pour la Coop 5 pour 100 à Caen

Une maquette de l'intérieur de la Coop 5 pour 100, à Caen.

Une maquette de l’intérieur de la Coop 5 pour 100, à Caen.

Laurent NEVEU / Ouest-France Caen

Dans un ancien bâtiment industriel du cours Montalivet à Caen (Calvados) fonctionnera la Coop 5 pour 100, sous forme de coopérative, d’ici la mi-novembre 2016. Pour recycler des objets du quotidien mais aussi vendre des produits alimentaires locaux.

Une partie des futurs « coopérateurs », devant la maquette de la coopérative. En arrière-plan, la première réalisation de la Coop 5 pour 100, une plateforme qui servira pour l’accueil et un bureau.
Une partie des futurs « coopérateurs », devant la maquette de la coopérative. En arrière-plan, la première réalisation de la Coop 5 pour 100, une plateforme qui servira pour l’accueil et un bureau. | Laurent Neveu

Le lieu de la Coop 5 pour 100 est trouvé et a commencé à être aménagé : c’est un ancien entrepôt du cours Montalivet, pas très loin de la Maison du vélo à Caen. Laetitia Million, l’une des cinq fondatrices est une jeune femme très heureuse, comme ses camarades, du démarrage de la coop : « L’esprit coopératif a bien pris, plein de nouvelles têtes sont venues à notre assemblée générale et on va sans doute dépasser les 300 adhérents. Les premières subventions vont nous permettre de rémunérer deux ou trois porteurs du projet, pour préparer l’ouverture au public du lieu. »

Une maquette de l'intérieur de la Coop 5 pour 100, à Caen.
Une maquette de l’intérieur de la Coop 5 pour 100, à Caen. | Laurent Neveu

Vers la mi-novembre 2016, l’association devrait se transformer en Société coopérative d’intérêt collectif.

 

Une maquette de l'intérieur de la Coop 5 pour 100, à Caen.
Une maquette de l’intérieur de la Coop 5 pour 100, à Caen. | Laurent Neveu

Pas qu’une ressourcerie

La Coop 5 pour 100 abritera une ressourcerie : une entreprise qui recycle des objets du quotidien. Exemples : matériel hi-fi, puériculture, jouets, électroménager, vêtements, vaisselle, meubles… Mais le bâtiment accueillera d’autres activités. Une épicerie est prévue, proposant des produits alimentaires « via des circuits courts et bios ». Un espace jeunesse doit également être aménagé, « notamment pour garder les enfants des coopérateurs quand ils viennent nous aider ». Il y aura aussi des ateliers partagés où l’on pourra réparer ses meubles ou appareils cassés.

L’espace cuisine.

 

Une vue des ateliers partagés.
Une vue des ateliers partagés. | Laurent Neveu